Les kanji sont des idéogrammes inventés par les Chinois et représentent non pas des sons (ce n’est pas un alphabet), mais des significations (idée, concept...) exprimées elles-mêmes par différentes prononciations.
Les kana se divisent en 2 parties : les hiragana et les katakana.
Les hiragana (aux formes simples et arrondies), au nombre de 46, utilisés principalement pour transcrire les mots japonais, les mots chinois introduits au cours des siècles (qui représentent plus de 60 % du vocabulaire), les terminaisons et autres particules linguistiques. Les hiragana (ou kana simples) sont considérés comme une «écriture de femme» en raison de l'élégante simplicité de cette écriture.
Les katakana (aux formes simples et angulaires), également au nombre de 46, employés surtout pour l'écriture des chiffres, les onomatopées, les expressions et les noms propres d’origine étrangère (patronymes, villes, pays, etc.).
Par ailleurs, il existe aussi des furigana ou yomigana, qui sont des kana écrits à côté d'un kanji ou d'un autre caractère pour en indiquer la prononciation. Plus précisément, les furigana sont ces petits hiragana qui se trouvent au dessus de kanji dans une phrase horizontale et sur le côté droit du kanji pour un texte vertical; ils aident le lecteur pour la prononciation de ce kanji.
De plus, les Japonais ont inventé une autre écriture (d’inspiration anglo-saxonne) appelée romanji ou rômaji et destinée à transcrire avec des lettres non accentuées les mots japonais en alphabet romain (ou latin). Par exemple, le mot anglais Christmas est retranscrit en Kurisumasu, alors que le mot français pincettes s'écrira pinsetto.
Les romanji demeurent généralement peu utiles parce que les Japonais n’écrivent à peu près jamais avec cet alphabet. Cependant, ils sont utilisés pour transcrire les sigles, faciliter l’ordre alphabétique dans les dictionnaires, rédiger un texte à l’ordinateur, aider les touristes à lire certaines affiches (par exemple, les kiosques de renseignement, les stations de métro, certains noms de rues, etc.).
Théoriquement, tout texte peut se transcrire en l'un des quatre systèmes d'écriture.
Il faut donc comprendre qu'un texte japonais peut être formé à la fois de kanji, de hiragana, de katakana, sans oublier les romanji.